vendredi 6 juillet 2012

Message présidentiel




A l'occasion de la visite qu'il a rendu le 29 juin dernier aux spiritains réunis en Chapitre général à Bagamoyo, le Président de la République unie de Tanzanie, Dr Jakaya Mrisho Kikwete, s'est adressé à toute la Congrégation du Saint Esprit. Voici,  en intégralité, la version française de son allocution. (Montage, Gaston Temgoua).


Dr Jakaya Mrisho Kikwete, Président de la Tanzanie, au Chapitre général.

 Au très Révérend P. John Kwofie, représentant du Supérieur général de la congrégation du Saint-Esprit ;
Au très Révérend, Mgr Telesphor Mkude, évêque du diocèse catholique de Morogoro ;
Au Nonce apostolique et ambassadeur du Vatican en Tanzanie ;
À l’ambassadeur de France ;
Au Révérend P. John Fogarty, président du 20e chapitre général ;
Au Révérend P. Joseph Shio, Supérieur provincial de la Province spiritaine de Tanzanie ;
Chers invités ;
Mesdames et Messieurs,
Je m’associe à tous ceux qui se sont exprimés avant moi pour rendre grâce au Seigneur Tout-Puissant, le Miséricordieux et le Compatissant, qui nous accorde ce rare privilège de nous rencontrer ici à Bagamoyo à l’occasion du 20e chapitre général de la Congrégation du Saint-Esprit. Aux délégués venus de pays étrangers, je vous dis « bienvenue en Tanzanie » et à vous tous, bienvenus à Bagamoyo. J’espère que vous aurez un séjour agréable et que votre rencontre sera très fructueuse. Je remercie le très Révérend Père Jean-Paul Hoch, Supérieur général, et l’ensemble des membres de son Conseil, d’avoir choisi la Tanzanie pour accueillir cette rencontre. C’est, en effet, un grand honneur et un privilège pour notre pays. Si je comprends bien, c’est la 2e fois seulement, en 300 années d’histoire de cette Congrégation que son chapitre général se tient en dehors de l’Europe, et c’est la 1re fois qu’il a lieu en Afrique. Pour nous, Tanzaniens, c’est donc un honneur exceptionnel que nous chérirons à jamais et dont nous nous souviendrons avec nostalgie.

Éminences,
Membres de la Congrégation,
Mesdames et Messieurs,

L’histoire des Missionnaires du Saint-Esprit qui s’étend sur 3 siècles est celle de milliers de prêtres, Frères et laïcs qui ont volontairement abandonné toute quête de pouvoir, de prestige ou de puissance au nom de Dieu et pour sa plus belle création, l’homme. Cette piété s’est inspirée et a été guidée par les principes établis par les Fondateurs de la Congrégation à l’aube du XVIIIe siècle (1703). Le premier n’était autre qu’un jeune Français, Claude Poullart des Places, exposé par le Père François Libermann et partagé par de nombreux autres qui ont suivi après eux. Vous faites partie de cette lignée d’êtres humains exceptionnels guidés par des principes d’humilité profonde, par une dévotion et une attention aux pauvres et aux déshérités à travers le monde. Nous vous citons en exemple et nous vous souhaitons bonne chance.

La Tanzanie a une longue histoire commune avec la congrégation du Saint-Esprit. Cette histoire remonte à 1868 quand le premier groupe de missionnaires a abordé le continent en Tanzanie, à Bagamoyo, à partir de Zanzibar. C’est le Sultan Seyyid Majid de Zanzibar, qui régnait alors sur une bande de terre de 10 miles ( 16 km) le long de la côte de Tanzanie qui a donné cette terre à la Congrégation pour y établir ses activités.

Alors qu’ils étaient à Bagamoyo, en plus de leur travail d’évangélisation, les missionnaires rachetaient les esclaves pour les libérer et les installer dans ce qui sera reconnu plus tard comme les villages chrétiens de la liberté. Ils leur ont offert l’éducation et l’apprentissage de métiers. Plus tard, d’autres esclaves, libérés par les navires anglais et français anti-esclavagistes, étaient remis entre les mains de ces braves hommes et femmes de la Congrégation pour être réhabilités et réintroduits dans une vie normale dans la société.

Éminences,
Mesdames et Messieurs,

La passion et la ferveur d’esprit des membres de la Congrégation ne se sont pas éteintes avec la libération des esclaves, la construction d’églises et l’évangélisation à Bagamoyo et dans ses environs. Ils se sont enfoncés dans l’arrière-pays et, au long des nombreuses années, ils ont établi des églises et un grand nombre d’installation pour proposer éducation, santé et autres services sociaux. Plusieurs écoles appartenant à la Congrégation et gérées par elles sont créditées de grandes performances et comptent parmi les meilleures du pays. Les Spiritains ont également édité de bons ouvrages littéraires, comme les livres remplis d’histoires, Someni bila shida et Safari za Bulicheka (Lisez sans problème et Les Voyages de Bulicheka) qui emplissaient de joie et d’éclats de rire les nombreux élèves du pays tout entier.


Mesdames et Messieurs,

Dans notre pays, durant l’époque coloniale britannique, le gouvernement a fui ses responsabilités dans l’éducation des jeunes hommes et des jeunes femmes. Ils (le gouvernement) ont laissé cette tâche entre les mains des missionnaires chrétiens. La congrégation du Saint-Esprit a joué un rôle significatif à cet égard. Ils ont construit et dirigé nombre d’écoles et de collèges à travers le pays. Sans oublier le collège Saint-Jean Bosco de Lugoba où j’ai terminé mes études secondaires de 1962 à 1965. Je pense également au collège Saint-François de Pugu où son excellence M. Benjamin Mkapa, ancien président de la République, ainsi que l’honorable M. Pius Msekwa et le Premier ministre, M. Mizengo Pinda, ont reçu leur éducation secondaire. Pareillement, feu le Premier ministre, M. Edward Moringe Sokoine, a été éduqué à l’école secondaire d’Umbwe. C’est dans cette dernière école que feu Mwalimu Julius Nyerere a enseigné avant de démissionner pour rejoindre la lutte pour l’indépendance. Tout compte fait, de nombreux Tanzaniens ont profité de l’éducation, des soins et d’autres services prodigués par la Congrégation.

Comme j’y ai fait allusion un peu plus tôt, mon association personnelle avec la Congrégation date de 1962 quand j’ai rejoint le collège Saint-Jean Bosco de Lugoba, alors propriété de la congrégation du Saint Esprit et géré par ses membres. À cette époque, l’école était dirigée par les Filles de Marie, qui venaient de la Réunion. Si je me souviens bien, ce sont des religieuses de cet institut qui ont accompagné les premiers missionnaires à Zanzibar en 1860 et qui sont venus plus tard à Bagamoyo avec les PP. Antoine Horner et Étienne Baur. Aujourd’hui encore, les Filles de Marie continuent d’offrir leurs services en Tanzanie, par leur travail à la Marian Girls School de Bagamoyo.

Très Révérend P. Jean-Paul Hoch ;
Éminences ;
Mesdames et Messieurs,

Aujourd’hui, quand nous repensons au long voyage réalisé par les missionnaires du Saint-Esprit, aux défis qu’ils ont dû relever, aux sacrifices qu’ils ont faits et à l’énorme contribution qu’ils ont apportée au développement économique de la Tanzanie, nous manquons de mots assez bons pour exprimer notre gratitude. Ces braves hommes et femmes ont quitté le confort de leurs maisons et de leurs familles pour servir les pauvres et les déshérités de ce pays. Ils ont pris tous les risques et parfois ils ont connu la mort juste pour servir des gens qu’ils considéraient comme leurs frères et sœurs, parce qu’ils sont des êtres humains.

Ils ont fait cela par amour et par dévotion pour l’humanité, sans se préoccuper de frontières ou de religion d’origine. Pour moi, cela suscite une formidable réflexion sur la mission au service de Dieu et de l’humanité dans une noble quête pour une humanité décente, heureuse et prospère. Au nom de tous les Tanzaniens, permettez-moi de saluer le courage des hommes et des femmes de cette Congrégation pour leur bravoure, leur compassion et leur dévouement au service du peuple de Tanzanie.

Mesdames et Messieurs,

Le gouvernement et moi-même reconnaissons et apprécions l’énorme contribution de cette Congrégation dans le soutien qu’elle a apporté aux efforts du gouvernement pour promouvoir le développement et le bien-être de cette nation et de son peuple. Nous promettons de continuer à vous soutenir et à coopérer avec vous pour de nombreuses années à venir. Je vous demande avec insistance de continuer le bon travail que vous faites dans l’annonce de l’Évangile, et aussi dans votre œuvre d’éducation, de santé et dans les autres services socio-économiques.

J’aimerais vous voir vous investir davantage dans les écoles secondaires, dans les écoles techniques et dans les collèges polytechniques pour transmettre votre savoir-faire à nos jeunes. Vous devriez également augmenter vos investissements dans la construction et la gestion de dispensaires, de centres de santé et d’hôpitaux.

Éminences ;
Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi aussi de faire une humble requête à cette Congrégation pour qu’elle s’implique davantage en soutenant des activités de production, particulièrement envers les femmes dans les secteurs ruraux. Vous pourriez les aider à augmenter leurs revenus et ainsi améliorer leurs conditions de vie. La Congrégation apportera une contribution importante en soutenant les efforts du gouvernement pour éradiquer la pauvreté et pour moderniser et transformer l’économie rurale de la Tanzanie.

Supérieur général ;
Mesdames et Messieurs,

De tout mon cœur, je félicite les Missionnaires du Saint-Esprit pour les succès qu’ils ont obtenus dans leur travail d’Évangélisation depuis qu’ils ont posé le pied à Bagamoyo au début des années 1860. Nous sommes tous témoins de l’augmentation phénoménale du nombre d’églises et de convertis. Je vous félicite également pour le bon travail que vous faites en guidant les gens à devenir des êtres humains et des citoyens bons et responsables. Je sais que le travail de d’éducation des personnes à découvrir leurs raisons de vivre et leurs devoirs envers Dieu, envers les autres et envers la société où ils vivent, n’a pas été facile.

Ces derniers temps, malheureusement, c’est même devenu encore plus compliqué avec l’arrivée des ordinateurs et de la télévision. Les gens passent plus de temps à naviguer sur Internet et à regarder la télévision. Ce faisant, ils s’exposent à toutes sortes de choses et d’influence qui dessinent leur savoir, leur pensée et leur regard sur le monde. Ils apprennent de très bonnes choses et aussi de très mauvaises. Malheureusement, ces dernières les influencent plus.

Il n’est pas surprenant, alors, de voir que beaucoup de gens, les jeunes en particulier, mènent une vie autodestructrice. Le peu de respect envers les anciens, une utilisation abusive de drogues, l’alcoolisme et la promiscuité sont considérés comme faisant partie de la modernité. Nous déplorons que des parents soient dépassés et qu’ils se détournent de leurs responsabilités naturelles et morales dans l’éducation de leurs enfants. Les familles brisées, mariages instables, divorces et séparations sont devenus monnaie courante de nos jours. De la même manière, le meurtre, la corruption, la malhonnêteté et la désobéissance. Avec raison, les hommes de bonne volonté se demandent ce qui est allé de travers. Vers quel monde allons-nous ? Certains pensent même que le Jugement dernier est proche.

Sans aucun doute, nous avançons dans la mauvaise direction. Des efforts concertés doivent être faits pour renverser la tendance. Il n’est pas trop tard et il y a toujours de l’espoir. C’est de la responsabilité de tous : le clergé, les parents, les enseignants et tout le monde dans la société. Nous ne pouvons pas et nous ne devrions pas éviter d’assumer ou nous détourner de nos responsabilités.

Marian Girls school, Bagamoyo.
Nous devons nous assurer que nos enfants reçoivent une bonne éducation. Les enfants sont l’avenir de nos familles, de nos sociétés et de nos nations. Les enfants d’aujourd’hui seront les parents et les leaders de demain quand leur temps sera venu. Il est nécessaire qu’ils soient de bons parents, de bons citoyens et de bons leaders. Et, pour que cela arrive, nous devons leur offrir des bases solides. Chacun de nous a un rôle important à jouer. Nous devons tous faire face à ce défi et à cette responsabilité. Contre vents et marées, nous devons continuer à jouer notre rôle correctement et nous ne devrions jamais nous fatiguer ou abandonner. L’Église a un rôle unique à jouer à cet égard. Vous l’avez bien fait jusqu’à présent ; s’il vous plaît, continuez à le faire encore, et même mieux.

Éminences ;
Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi de profiter de cette occasion pour réaffirmer la politique gouvernementale concernant les religions. Elle est basée sur les piliers suivants :
·       La Tanzanie est un État laïc. Il n’y a pas de religion d’État.
·       Le peuple de Tanzanie est libre d’adhérer à la religion de son choix. En effet, la Constitution de la République unie de Tanzanie garantit la liberté de culte et de religion à tous les peuples. De la même manière, la loi interdit de déshonorer la religion d’autres personnes ou les lieux de cultes. C’est une offense punie par la loi.
·       Toutes les religions et tous leurs fidèles jouissent du même statut et des mêmes droits. Aucune religion ni ses fidèles ne sont au-dessus des autres, quelle que soit son importance en membres ou son étendue géographique dans le pays.
·       Aucun Tanzanien ne devrait être favorisé ou discriminé pour obtenir ses droits les plus élémentaires comme citoyen de ce pays en raison de sa croyance religieuse. En d’autres termes, la religion n’est pas un critère qui permette ou empêche un citoyen d’obtenir ou de jouir de ses droits fondamentaux dans une recherche d’avancement socio-économique ou pour sa protection.

Éminences ;
Mesdames et Messieurs,

Vraiment, cette politique a bien fonctionné pour notre pays. Il n’y a pas de tensions ou d’animosités institutionnalisées entre les religions et leurs fidèles en Tanzanie. L’histoire de notre pays nous enseigne que l’islam est arrivé en premier et que le christianisme est venu plus tard. En dépit de ce fait et des différences assumées inhérentes à leurs textes sacrés, l’islam et le christianisme croissent ensemble sans conflits.

Les musulmans et les chrétiens cohabitent harmonieusement, dans les mêmes lieux et les mêmes maisons. Ils partagent les mêmes équipements collectifs et leurs enfants jouent ensemble et vont dans les mêmes écoles. Ils conservent leurs liens, en dépit de leurs différences religieuses.

Éminences ;
Mesdames et Messieurs,

Il n’est pas rare, dans de nombreuses familles tanzaniennes, de voir des membres appartenir à différentes religions. Les mariages interreligieux entre musulmans et chrétiens sont courants. Ce qui est même plus intéressant dans ces mariages c’est que dans certains couples chacun continue d’être fidèle à sa religion respective. Et, cependant, l’harmonie règne dans la famille. Je sais que cela peut surprendre beaucoup d’entre vous qui venez d’en dehors de la Tanzanie. Je sais aussi que les responsables religieux n’approuvent pas de tels mariages. Néanmoins, les lois tanzaniennes le permettent et ces mariages sont gérés par les services du gouvernement.

Mesdames et Messieurs,

C’est l’association de la politique gouvernementale et les réalités de la vie des Tanzaniens dans leurs différences religieuses qui a contribué à la tolérance religieuse au milieu de la diversité. Nous, au gouvernement, nous sommes engagés à défendre ces acquis importants. Nous sommes prêts à faire un bout de chemin de plus pour cela. Nous savons, cependant, que nos efforts seront vains sans le soutien et la coopération des responsables religieux et des fidèles des différentes religions.

Fort heureusement, un tel soutien et une telle coopération n’ont jamais manqué dans notre pays. Cela a toujours été le cas, et entièrement. Je sais, et tous les Tanzaniens seront d’accord avec moi, qu’il y a eu, de temps en temps, des tentatives pour attiser les tensions et briser l’harmonie entre musulmans et chrétiens et au sein de ces religions. Souvent, ces tentatives sont orchestrées par des fanatiques religieux de tous bords. Parfois aussi, des politiciens démagogues sont impliqués.

Fort heureusement, ces desseins mauvais n’ont pas connu de succès parce que les forces du bien dominent. Puis-je vous lancer un appel modeste pour que vous continuiez à être vigilants et à vous assurer que ces gens-là échouent. Ce sont les seuls moyens que nous ayons pour continuer à célébrer notre diversité dans l’harmonie, la paix, l’amour et l’amitié. C’est également le seul moyen que nous ayons pour nous assurer que les religions sont sources de bien et non du contraire. Écoutons bien le sage conseil de Bouddha : « Vous devez vous respecter les uns les autres et éviter les disputes ; vous ne devriez pas, comme l’eau et l’huile, vous repousser les uns les autres mais vous mélanger, comme le lait et l’eau. »

Éminences ;
Mesdames et Messieurs,

Nous devons également continuer de nous méfier de ceux qui mélangent politique et religion pour arriver à leurs fins. La politique est essentiellement une question de pouvoir, de sa quête et de son usage. Si la religion se laisse entraîner dans la sphère politique, comme mobile pour obtenir ou pour conserver ce pouvoir, nous faisons face au grave danger de la création d’un mélange détonnant.

Il fait chaud au cœur de pouvoir témoigner que les Missionnaires du Saint-Esprit, au cours de leur histoire, ont toujours été à l’avant-garde pour la promotion du bien, de la solidarité, de l’amour et de l’harmonie entre les peuples, sans distinction de religions. Leur service a été et continue d’être universel sans souci de l’origine, de la croyance, de la couleur ou de la foi de la personne qui recherche un soutien auprès d’eux. À cet égard, la Congrégation a bien réussi à promouvoir la compréhension entre les religions et à construire des ponts de paix et de stabilité en Tanzanie. Je vous demande instamment de continuer.
 
Très Révérend Père Jean-Paul-Hoch ;
Éminences ;
Chers invités ;
Mesdames et Messieurs,

Avant de conclure, permettez-moi de rendre hommage aux membres tanzaniens de cette Congrégation qui ont eu le privilège de servir dans l’administration générale de votre Congrégation à Rome. D’une manière toute particulière, je tiens à féliciter le Très Révérend Mgr Rogath Kimaryo, évêque de Same, les Pères Philip Ng’oja et Gaudence Mushi pour leur remarquable travail dans la Congrégation et le Père Philip Massawe qui est toujours à Rome, chargé de la formation.

J’aimerais également remercier son Excellence Mgr Telesphor Mkude, évêque de Morogoro pour sa bonne gestion de notre diocèse. Je le remercie et, avec lui, je remercie le Père Joseph Shio, Supérieur provincial de la congrégation du Saint-Esprit en Tanzanie pour leur travail incessant, en lien avec le gouvernement, les institutions de l’Église et d’autres Tanzaniens pour créer l’environnement le meilleur possible pour la bonne tenue de cette importante réunion. Félicitations pour l’excellente organisation et pour le travail bien fait. Vous nous avez rendus fiers.

Éminences ;
Mesdames et Messieurs,

Après ce long discours, c’est un honneur et une joie pour moi de déclarer ouvert ce 20e chapitre général de la congrégation du Saint-Esprit. Je vous souhaite des délibérations fructueuses et de nombreux succès dans votre réunion ainsi que dans tout ce que vous entreprendrez dans le futur.

Je vous remercie pour votre attention.


Dr Jakaya Mrisho Kikwete,
Président de la République unie de Tanzanie.

Le Président félicite le Père John Kwofie, Premier Assistant général.


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