A
l'occasion de la visite qu'il a rendu le 29 juin dernier aux spiritains réunis
en Chapitre général à Bagamoyo, le Président de la République unie de Tanzanie,
Dr Jakaya Mrisho Kikwete, s'est
adressé à toute la Congrégation du Saint Esprit. Voici, en intégralité,
la version française de son allocution. (Montage, Gaston Temgoua).
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Dr Jakaya Mrisho Kikwete, Président de la Tanzanie, au Chapitre général. |
Au très Révérend P. John
Kwofie, représentant du Supérieur général de la congrégation du Saint-Esprit ;
Au très Révérend,
Mgr Telesphor Mkude, évêque du diocèse catholique de Morogoro ;
Au Nonce
apostolique et ambassadeur du Vatican en Tanzanie ;
À
l’ambassadeur de France ;
Au Révérend P.
John Fogarty, président du 20e chapitre général ;
Au Révérend P.
Joseph Shio, Supérieur provincial de la Province spiritaine de Tanzanie ;
Chers
invités ;
Je
m’associe à tous ceux qui se sont exprimés avant moi pour rendre grâce au
Seigneur Tout-Puissant, le Miséricordieux et le Compatissant, qui nous accorde
ce rare privilège de nous rencontrer ici à Bagamoyo à l’occasion du 20e
chapitre général de la Congrégation du Saint-Esprit. Aux délégués venus de pays
étrangers, je vous dis « bienvenue
en Tanzanie » et à vous tous, bienvenus à Bagamoyo. J’espère que vous
aurez un séjour agréable et que votre rencontre sera très fructueuse. Je
remercie le très Révérend Père Jean-Paul Hoch, Supérieur général, et l’ensemble
des membres de son Conseil, d’avoir choisi la Tanzanie pour accueillir cette
rencontre. C’est, en effet, un grand honneur et un privilège pour notre pays.
Si je comprends bien, c’est la 2e fois seulement, en 300 années
d’histoire de cette Congrégation que son chapitre général se tient en dehors de
l’Europe, et c’est la 1re fois qu’il a lieu en Afrique. Pour nous,
Tanzaniens, c’est donc un honneur exceptionnel que nous chérirons à jamais et
dont nous nous souviendrons avec nostalgie.
Éminences,
Membres
de la Congrégation,
Mesdames
et Messieurs,
L’histoire
des Missionnaires du Saint-Esprit qui s’étend sur 3 siècles est celle de
milliers de prêtres, Frères et laïcs qui ont volontairement abandonné toute
quête de pouvoir, de prestige ou de puissance au nom de Dieu et pour sa plus
belle création, l’homme. Cette piété s’est inspirée et a été guidée par les
principes établis par les Fondateurs de la Congrégation à l’aube du XVIIIe
siècle (1703). Le premier n’était autre qu’un jeune Français, Claude Poullart
des Places, exposé par le Père François Libermann et partagé par de nombreux
autres qui ont suivi après eux. Vous faites partie de cette lignée d’êtres
humains exceptionnels guidés par des principes d’humilité profonde, par une
dévotion et une attention aux pauvres et aux déshérités à travers le monde.
Nous vous citons en exemple et nous vous souhaitons bonne chance.
La
Tanzanie a une longue histoire commune avec la congrégation du Saint-Esprit.
Cette histoire remonte à 1868 quand le premier groupe de missionnaires a abordé
le continent en Tanzanie, à Bagamoyo, à partir de Zanzibar. C’est le Sultan
Seyyid Majid de Zanzibar, qui régnait alors sur une bande de terre de 10 miles
(≈ 16 km)
le long de la côte de Tanzanie qui a donné cette terre à la Congrégation pour y
établir ses activités.
Alors
qu’ils étaient à Bagamoyo, en plus de leur travail d’évangélisation, les
missionnaires rachetaient les esclaves pour les libérer et les installer dans
ce qui sera reconnu plus tard comme les villages chrétiens de la liberté. Ils
leur ont offert l’éducation et l’apprentissage de métiers. Plus tard, d’autres
esclaves, libérés par les navires anglais et français anti-esclavagistes,
étaient remis entre les mains de ces braves hommes et femmes de la Congrégation
pour être réhabilités et réintroduits dans une vie normale dans la société.
Éminences,
Mesdames
et Messieurs,
La
passion et la ferveur d’esprit des membres de la Congrégation ne se sont pas
éteintes avec la libération des esclaves, la construction d’églises et l’évangélisation
à Bagamoyo et dans ses environs. Ils se sont enfoncés dans l’arrière-pays et,
au long des nombreuses années, ils ont établi des églises et un grand nombre
d’installation pour proposer éducation, santé et autres services sociaux.
Plusieurs écoles appartenant à la Congrégation et gérées par elles sont
créditées de grandes performances et comptent parmi les meilleures du pays. Les
Spiritains ont également édité de bons ouvrages littéraires, comme les livres
remplis d’histoires, Someni bila shida
et Safari za Bulicheka (Lisez sans problème et Les Voyages de Bulicheka) qui
emplissaient de joie et d’éclats de rire les nombreux élèves du pays tout
entier.
Mesdames
et Messieurs,
Dans
notre pays, durant l’époque coloniale britannique, le gouvernement a fui ses
responsabilités dans l’éducation des jeunes hommes et des jeunes femmes. Ils
(le gouvernement) ont laissé cette tâche entre les mains des missionnaires
chrétiens. La congrégation du Saint-Esprit a joué un rôle significatif à cet
égard. Ils ont construit et dirigé nombre d’écoles et de collèges à travers le
pays. Sans oublier le collège Saint-Jean Bosco de Lugoba où j’ai terminé mes
études secondaires de 1962 à 1965. Je pense également au collège Saint-François
de Pugu où son excellence M. Benjamin Mkapa, ancien président de la République,
ainsi que l’honorable M. Pius Msekwa et le Premier ministre, M. Mizengo Pinda,
ont reçu leur éducation secondaire. Pareillement, feu le Premier ministre, M. Edward
Moringe Sokoine, a été éduqué à l’école secondaire d’Umbwe. C’est dans cette
dernière école que feu Mwalimu Julius Nyerere a enseigné avant de démissionner
pour rejoindre la lutte pour l’indépendance. Tout compte fait, de nombreux
Tanzaniens ont profité de l’éducation, des soins et d’autres services prodigués
par la Congrégation.
Comme
j’y ai fait allusion un peu plus tôt, mon association personnelle avec la
Congrégation date de 1962 quand j’ai rejoint le collège Saint-Jean Bosco de
Lugoba, alors propriété de la congrégation du Saint Esprit et géré par ses
membres. À
cette époque, l’école était dirigée par les Filles de Marie, qui venaient de la
Réunion. Si je me souviens bien, ce sont des religieuses de cet institut qui
ont accompagné les premiers missionnaires à Zanzibar en 1860 et qui sont venus
plus tard à Bagamoyo avec les PP. Antoine Horner et Étienne Baur. Aujourd’hui
encore, les Filles de Marie continuent d’offrir leurs services en Tanzanie, par
leur travail à la Marian Girls School de Bagamoyo.
Très
Révérend P. Jean-Paul Hoch ;
Éminences ;
Mesdames
et Messieurs,
Aujourd’hui,
quand nous repensons au long voyage réalisé par les missionnaires du
Saint-Esprit, aux défis qu’ils ont dû relever, aux sacrifices qu’ils ont faits
et à l’énorme contribution qu’ils ont apportée au développement économique de
la Tanzanie, nous manquons de mots assez bons pour exprimer notre gratitude.
Ces braves hommes et femmes ont quitté le confort de leurs maisons et de leurs
familles pour servir les pauvres et les déshérités de ce pays. Ils ont pris
tous les risques et parfois ils ont connu la mort juste pour servir des gens qu’ils
considéraient comme leurs frères et sœurs, parce qu’ils sont des êtres humains.
Ils
ont fait cela par amour et par dévotion pour l’humanité, sans se préoccuper de
frontières ou de religion d’origine. Pour moi, cela suscite une formidable
réflexion sur la mission au service de Dieu et de l’humanité dans une noble
quête pour une humanité décente, heureuse et prospère. Au nom de tous les Tanzaniens,
permettez-moi de saluer le courage des hommes et des femmes de cette
Congrégation pour leur bravoure, leur compassion et leur dévouement au service
du peuple de Tanzanie.
Mesdames
et Messieurs,
Le
gouvernement et moi-même reconnaissons et apprécions l’énorme contribution de
cette Congrégation dans le soutien qu’elle a apporté aux efforts du
gouvernement pour promouvoir le développement et le bien-être de cette nation
et de son peuple. Nous promettons de continuer à vous soutenir et à coopérer
avec vous pour de nombreuses années à venir. Je vous demande avec insistance de
continuer le bon travail que vous faites dans l’annonce de l’Évangile, et aussi dans votre
œuvre d’éducation, de santé et dans les autres services socio-économiques.
J’aimerais
vous voir vous investir davantage dans les écoles secondaires, dans les écoles
techniques et dans les collèges polytechniques pour transmettre votre
savoir-faire à nos jeunes. Vous devriez également augmenter vos investissements
dans la construction et la gestion de dispensaires, de centres de santé et
d’hôpitaux.
Éminences ;
Mesdames
et Messieurs,
Permettez-moi
aussi de faire une humble requête à cette Congrégation pour qu’elle s’implique
davantage en soutenant des activités de production, particulièrement envers les
femmes dans les secteurs ruraux. Vous pourriez les aider à augmenter leurs
revenus et ainsi améliorer leurs conditions de vie. La Congrégation apportera
une contribution importante en soutenant les efforts du gouvernement pour
éradiquer la pauvreté et pour moderniser et transformer l’économie rurale de la
Tanzanie.
Supérieur
général ;
Mesdames
et Messieurs,
De
tout mon cœur, je félicite les Missionnaires du Saint-Esprit pour les succès qu’ils
ont obtenus dans leur travail d’Évangélisation
depuis qu’ils ont posé le pied à Bagamoyo au début des années 1860. Nous sommes
tous témoins de l’augmentation phénoménale du nombre d’églises et de convertis.
Je vous félicite également pour le bon travail que vous faites en guidant les
gens à devenir des êtres humains et des citoyens bons et responsables. Je sais
que le travail de d’éducation des personnes à découvrir leurs raisons de vivre
et leurs devoirs envers Dieu, envers les autres et envers la société où ils
vivent, n’a pas été facile.
Ces
derniers temps, malheureusement, c’est même devenu encore plus compliqué avec
l’arrivée des ordinateurs et de la télévision. Les gens passent plus de temps à
naviguer sur Internet et à regarder la télévision. Ce faisant, ils s’exposent à
toutes sortes de choses et d’influence qui dessinent leur savoir, leur pensée
et leur regard sur le monde. Ils apprennent de très bonnes choses et aussi de
très mauvaises. Malheureusement, ces dernières les influencent plus.
Il
n’est pas surprenant, alors, de voir que beaucoup de gens, les jeunes en particulier,
mènent une vie autodestructrice. Le peu de respect envers les anciens, une utilisation
abusive de drogues, l’alcoolisme et la promiscuité sont considérés comme
faisant partie de la modernité. Nous déplorons que des parents soient dépassés
et qu’ils se détournent de leurs responsabilités naturelles et morales dans
l’éducation de leurs enfants. Les familles brisées, mariages instables,
divorces et séparations sont devenus monnaie courante de nos jours. De la même
manière, le meurtre, la corruption, la malhonnêteté et la désobéissance. Avec
raison, les hommes de bonne volonté se demandent ce qui est allé de travers.
Vers quel monde allons-nous ? Certains pensent même que le Jugement
dernier est proche.
Sans
aucun doute, nous avançons dans la mauvaise direction. Des efforts concertés
doivent être faits pour renverser la tendance. Il n’est pas trop tard et il y a
toujours de l’espoir. C’est de la responsabilité de tous : le clergé, les
parents, les enseignants et tout le monde dans la société. Nous ne pouvons pas
et nous ne devrions pas éviter d’assumer ou nous détourner de nos
responsabilités.
Marian Girls school, Bagamoyo. |
Nous
devons nous assurer que nos enfants reçoivent une bonne éducation. Les enfants
sont l’avenir de nos familles, de nos sociétés et de nos nations. Les enfants
d’aujourd’hui seront les parents et les leaders de demain quand leur temps sera
venu. Il est nécessaire qu’ils soient de bons parents, de bons citoyens et de
bons leaders. Et, pour que cela arrive, nous devons leur offrir des bases
solides. Chacun de nous a un rôle important à jouer. Nous devons tous faire
face à ce défi et à cette responsabilité. Contre vents et marées, nous devons
continuer à jouer notre rôle correctement et nous ne devrions jamais nous fatiguer
ou abandonner. L’Église a un rôle unique à jouer à cet égard. Vous
l’avez bien fait jusqu’à présent ; s’il vous plaît, continuez à le faire
encore, et même mieux.
Éminences ;
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi de profiter de cette occasion pour
réaffirmer la politique gouvernementale concernant les religions. Elle est
basée sur les piliers suivants :
·
La
Tanzanie est un État laïc. Il n’y a pas de religion d’État.
·
Le
peuple de Tanzanie est libre d’adhérer à la religion de son choix. En effet, la
Constitution de la République unie de Tanzanie garantit la liberté de culte et
de religion à tous les peuples. De la même manière, la loi interdit de
déshonorer la religion d’autres personnes ou les lieux de cultes. C’est une
offense punie par la loi.
·
Toutes
les religions et tous leurs fidèles jouissent du même statut et des mêmes
droits. Aucune religion ni ses fidèles ne sont au-dessus des autres, quelle que
soit son importance en membres ou son étendue géographique dans le pays.
·
Aucun
Tanzanien ne devrait être favorisé ou discriminé pour obtenir ses droits les
plus élémentaires comme citoyen de ce pays en raison de sa croyance religieuse.
En d’autres termes, la religion n’est pas un critère qui permette ou empêche un
citoyen d’obtenir ou de jouir de ses droits fondamentaux dans une recherche
d’avancement socio-économique ou pour sa protection.
Éminences ;
Mesdames et Messieurs,
Vraiment, cette politique a bien fonctionné pour
notre pays. Il n’y a pas de tensions ou d’animosités institutionnalisées entre
les religions et leurs fidèles en Tanzanie. L’histoire de notre pays nous
enseigne que l’islam est arrivé en premier et que le christianisme est venu
plus tard. En dépit de ce fait et des différences assumées inhérentes à leurs
textes sacrés, l’islam et le christianisme croissent ensemble sans conflits.
Les musulmans et les chrétiens cohabitent
harmonieusement, dans les mêmes lieux et les mêmes maisons. Ils partagent les
mêmes équipements collectifs et leurs enfants jouent ensemble et vont dans les
mêmes écoles. Ils conservent leurs liens, en dépit de leurs différences
religieuses.
Éminences ;
Mesdames et Messieurs,
Il n’est pas rare, dans de nombreuses familles
tanzaniennes, de voir des membres appartenir à différentes religions. Les
mariages interreligieux entre musulmans et chrétiens sont courants. Ce qui est
même plus intéressant dans ces mariages c’est que dans certains couples chacun
continue d’être fidèle à sa religion respective. Et, cependant, l’harmonie
règne dans la famille. Je sais que cela peut surprendre beaucoup d’entre vous
qui venez d’en dehors de la Tanzanie. Je sais aussi que les responsables
religieux n’approuvent pas de tels mariages. Néanmoins, les lois tanzaniennes
le permettent et ces mariages sont gérés par les services du gouvernement.
Mesdames et Messieurs,
C’est l’association de la politique
gouvernementale et les réalités de la vie des Tanzaniens dans leurs différences
religieuses qui a contribué à la tolérance religieuse au milieu de la
diversité. Nous, au gouvernement, nous sommes engagés à défendre ces acquis
importants. Nous sommes prêts à faire un bout de chemin de plus pour cela. Nous
savons, cependant, que nos efforts seront vains sans le soutien et la
coopération des responsables religieux et des fidèles des différentes
religions.
Fort heureusement, un tel soutien et une telle
coopération n’ont jamais manqué dans notre pays. Cela a toujours été le cas, et
entièrement. Je sais, et tous les Tanzaniens seront d’accord avec moi, qu’il y
a eu, de temps en temps, des tentatives pour attiser les tensions et briser
l’harmonie entre musulmans et chrétiens et au sein de ces religions. Souvent,
ces tentatives sont orchestrées par des fanatiques religieux de tous bords.
Parfois aussi, des politiciens démagogues sont impliqués.
Fort heureusement, ces desseins mauvais n’ont pas
connu de succès parce que les forces du bien dominent. Puis-je vous lancer un
appel modeste pour que vous continuiez à être vigilants et à vous assurer que
ces gens-là échouent. Ce sont les seuls moyens que nous ayons pour continuer à
célébrer notre diversité dans l’harmonie, la paix, l’amour et l’amitié. C’est
également le seul moyen que nous ayons pour nous assurer que les religions sont
sources de bien et non du contraire. Écoutons bien le sage conseil de
Bouddha : « Vous devez vous
respecter les uns les autres et éviter les disputes ; vous ne devriez pas,
comme l’eau et l’huile, vous repousser les uns les autres mais vous mélanger,
comme le lait et l’eau. »
Éminences ;
Mesdames et Messieurs,
Nous devons également continuer de nous méfier de
ceux qui mélangent politique et religion pour arriver à leurs fins. La
politique est essentiellement une question de pouvoir, de sa quête et de son
usage. Si la religion se laisse entraîner dans la sphère politique, comme
mobile pour obtenir ou pour conserver ce pouvoir, nous faisons face au grave
danger de la création d’un mélange détonnant.
Il fait chaud au cœur de pouvoir témoigner que
les Missionnaires du Saint-Esprit, au cours de leur histoire, ont toujours été
à l’avant-garde pour la promotion du bien, de la solidarité, de l’amour et de
l’harmonie entre les peuples, sans distinction de religions. Leur service a été
et continue d’être universel sans souci de l’origine, de la croyance, de la
couleur ou de la foi de la personne qui recherche un soutien auprès d’eux. À
cet égard, la Congrégation a bien réussi à promouvoir la compréhension entre
les religions et à construire des ponts de paix et de stabilité en Tanzanie. Je
vous demande instamment de continuer.
Très Révérend Père Jean-Paul-Hoch ;
Éminences ;
Chers invités ;
Mesdames et Messieurs,
Avant de conclure, permettez-moi de rendre
hommage aux membres tanzaniens de cette Congrégation qui ont eu le privilège de
servir dans l’administration générale de votre Congrégation à Rome. D’une
manière toute particulière, je tiens à féliciter le Très Révérend Mgr
Rogath Kimaryo, évêque de Same, les Pères Philip Ng’oja et Gaudence Mushi pour
leur remarquable travail dans la Congrégation et le Père Philip Massawe qui est
toujours à Rome, chargé de la formation.
J’aimerais également remercier son Excellence Mgr
Telesphor Mkude, évêque de Morogoro pour sa bonne gestion de notre diocèse. Je
le remercie et, avec lui, je remercie le Père Joseph Shio, Supérieur provincial
de la congrégation du Saint-Esprit en Tanzanie pour leur travail incessant, en
lien avec le gouvernement, les institutions de l’Église et d’autres Tanzaniens
pour créer l’environnement le meilleur possible pour la bonne tenue de cette
importante réunion. Félicitations pour l’excellente organisation et pour le
travail bien fait. Vous nous avez rendus fiers.
Éminences ;
Mesdames et Messieurs,
Après ce long discours, c’est un honneur et une
joie pour moi de déclarer ouvert ce 20e chapitre général de la
congrégation du Saint-Esprit. Je vous souhaite des délibérations fructueuses et
de nombreux succès dans votre réunion ainsi que dans tout ce que vous
entreprendrez dans le futur.
Je vous remercie pour votre attention.
Dr Jakaya Mrisho Kikwete,
Président de la République unie de Tanzanie.
Le Président félicite le Père John Kwofie, Premier Assistant général. |
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